En contrepoint d'un travail qui tue ou d'un travail que l'on tue, sortie du livre de Christophe Dejours (1), "Travail vivant", chez Payot. Constitué de deux tomes, "1 : Sexualité et Travail", "2 : Travail et Emancipation", cet ouvrage défend la thèse de la double centralité de la sexualité et du travail, comme déterminante pour le sujet mais également pour la communauté humaine, lieu politique du vivre ensemble. Une pensée rêche de lucidité et souple de clinique qui s'alimente à la psychanalyse freudienne, à la philosophie et à la psychodynamique du travail.
"La clef permettant de résoudre le paradoxe de la double centralité se trouve dans les pouvoirs extraordinaires du corps. Ce sera l'objet de ce premier tome."
"Si effectivement le travail occupe une place essentielle dans la construction de l'identité et dans les rapports sociaux, à quelles conditions une nouvelle façon de penser le travail peut-elle offrir les ressources pour dépasser la crise de la politique et mener une lutte cohérente contre la décadence de la cité ? Ce sera l'objet du second tome."
(1) Christophe Dejours, psychanalyste et psychiatre, est professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers à Paris.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.