samedi 17 novembre 2012

Pour que se développe une force nouvelle au travail

Publié sur La Tribune, l'article : "Le "merveilleux malheur" de la souffrance au travail" ouvre un espace de respiration :
"Et si la gangrène des risques psycho-sociaux et les vagues de suicides au travail marquaient suffisamment les esprits et les cœurs pour décider le monde de l'entreprise à sortir les salariés de leurs carcans? Et si les discours alarmistes des psy comme Dejours, Clot et Gauléjeac trouvaient enfin des oreilles attentives ? De petits signes ténus prouvent que l'entreprise commence à lâcher la langue de bois pour plus d'écoute. C'est microscopique. Mais cela a le mérite de naître. Et ça s'appelle de l'espoir."
"Car il semblerait que les risques psycho-sociaux et sa cohorte de souffrance au travail constitue un « merveilleux malheur » pour paraphraser Boris Cyrulnik. Pour preuve, les interventions des chefs d'entreprise réunis par Psychologie Magazine au Conseil Economique et Social sur le thème « qu'est-ce qu'une entreprise bienveillante ? » ont, une fois n'est pas coutume, surpris l'auditoire par l'authenticité de leurs réponses. Même le psy Eric Albert, président de l'Institut Français de l'Action sur le Stress (IFAS) habitué à la langue de bois de ses clients sur ce thème, en est ressorti enthousiaste."

Pour lire l'intégralité de l'article :
http://www.latribune.fr/blogs/mieux-dans-mon-job/20121112trib000730417/le-merveilleux-malheur-de-la-souffrance-au-travail-.html

jeudi 1 novembre 2012

Souffrance au travail et Politique

Publié ce jour sur le site Les inRocks l’article « La souffrance au travail, un mal oublié par les politiques » reprend l’approche clinique et psychodynamique de Christophe Dejours sur le lien subjectif qui unit chacun à son travail. Une réflexion qu’il poursuit dans son dernier ouvrage « La Panne – Repenser le travail et changer la vie »*.
« Depuis la publication, en 1998, du livre marquant de Christophe Dejours, Souffrance en France, la question du mal-être au travail occupe cette place ambivalente dans le débat public, à mi-chemin de la marginalité politique et de la centralité de ses enjeux perçus par les sociologues, réalisateurs ou romanciers. Si de plus en plus d’indices témoignent de cette déshumanisation – suicides, dépressions, burn-out, troubles musculo-squelettiques et autres pathologies de la surcharge -, l’État et les managers s’en moquent largement, prétextant l’urgence de mener la guerre contre le chômage. Soyez heureux de souffrir au travail, au moins vous avez un emploi… »

Pour lire l’intégralité de l’article : http://www.lesinrocks.com/2012/10/31/actualite/la-souffrance-au-travail-un-mal-oublie-par-les-politiques-11317104/

* Christophe Dejours, entretien avec Béatrice Bouniol (2012). « La Panne – Repenser le travail et changer la vie ». Paris : Bayard.